Interaction homme / machine (IHM) : les claviers à membranes sont partout. Nous les utilisons à longueur de journée et dans des contextes divers et variés. Ils font tellement partie de notre quotidien et notre paysage que plus personnes ne s’interroge sur leur origine ou sur leur fabrication. Depuis l’avènement de l’informatique, les claviers à membranes et claviers tactiles sont partout et composent l’essentiel des interfaces entre les hommes et les machines.
Industrie, électronique, médical, communication. Tous les secteurs emploient aujourd’hui ces claviers. Et cela dépasse largement le domaine professionnel. A l’entrée de votre immeuble avec votre digicode, parfois même pour indiquer votre étage à l’ascenseur, sur la télécommande de votre TV, sur les jouets de vos enfants, sur votre distributeur bancaire, sur des appareils de mesure et instruments de contrôle…
Qu’est-ce qui compose un clavier à membrane ?
Deux éléments composent ces claviers à membranes et écrans tactiles. La partie visible, ou face décor, comprend les textes, les couleurs… Cette face est obtenue par marquage industriel, le plus souvent par sérigraphie. La partie immergée de l’iceberg renferme les circuits obtenus par sérigraphie d’encres d’argent et/ou carbone conductrices, les DELs, les résistances et autres composants.
Mais un clavier ne peut assurer seul l’ensemble des opérations espérées. Il n’est rien sans les systèmes pour lesquels il assure l’interface avec les hommes.
Atouts et défauts des claviers à membrane
Souples ou rigides, plats ou tactiles, les claviers à membranes s’adaptent à l’utilisation souhaitée et au niveau d’exigence requis. Face aux claviers mécaniques, les claviers à membrane possèdent de nombreux atouts. Moins chers que leurs homologues, ils sont aussi plus silencieux et plus résistants à l’eau. Mais ils ont également leurs défauts puisque souvent moins précis et moins solides. C’est donc uniquement l’utilisation et les attentes de l’utilisateur qui détermineront le choix de l’un ou de l’autre.